Qualité de l'air

L'État confie la mission de surveillance environnementale des aéroports franciliens, dont la qualité de l'air, à Aéroports de Paris, sous le contrôle de l'Acnusa (Autorité de contrôle des nuisances aéroportuaires).

Le Laboratoire du Groupe ADP exploite six stations de mesure de la qualité de l’air sur les plates-formes Paris-Orly et Paris-Charles de Gaulle et effectue des opérations ponctuelles et études complémentaires à Paris-Le Bourget.

Il est accrédité Cofrac.

Une convention de partenariat lie Aéroports de Paris à Airparif depuis 2009.

  • Présentation de la section du Laboratoire dédiée à la qualité de l'air

    La section Qualité de l'air du Laboratoire Groupe ADP assure la surveillance de la qualité de l'air sur les plates-formes aéroportuaires de Paris-Charles-de-Gaulle, Paris-Orly et Paris-le Bourget. Cette mission est  confiée par l’Etat à la société Aéroports de Paris (cf. décret 2005-828 du 20 juillet 2005, article 26 de l'annexe I). Elle comporte : 

    La mesure de la qualité de l'air ambiant
     

    La qualité de l'air ambiant sur les plates-formes de Paris-Charles-de-Gaulle et Paris-Orly est mesurée en continu par des stations de mesure de qualité de l'air.
    Le réseau de mesure de qualité de l'air est constitué :

    • à Paris-Orly, de deux stations de mesure multi-polluants mesurant les oxydes d'azote (NO, NO2, NOx), l'ozone (O3), les poussières en suspension (PM 2,5)
    • à Paris Charles-de-Gaulle, d’une station de mesure multi-polluants au nord de l'aéroport mesurant les oxydes d'azote (NO, NO2, NOx), l'ozone (O3), les poussières en suspension (PM 2,5) et au sud de l'aéroport d'une station mesurant les oxydes d’azote et l'ozone.
    • Des mesures ponctuelles sont aussi réalisées en fonction des problématiques de qualité de l'air posées.
    La mesure des rejets atmosphériques
     

    Les plates-formes aéroportuaires possèdent leurs propres centrales thermiques afin d’assurer la distribution d’électricité, d’eau surchauffée et d'eau chaude de chauffage. L'une d'entre elles est alimentée en biomasse.
    Des arrêtés préfectoraux d’exploitation imposent pour les turbines à gaz ou les chaudières de réaliser des mesures de rejets. Le Laboratoire réalise une auto surveillance en continu des émissions atmosphériques pour s'assurer du respect des valeurs seuils et élabore des bilans.

    La qualité de l'air intérieur
     
    La section Qualité de l'air mène depuis quelques années des études ponctuelles sur la qualité de l'air intérieur :
    • dans les aérogares et dans les parkings (hydrocarbures, aldéhydes, etc.) ;
    • sur la ventilation et les niveaux de pollution dans certains bâtiments techniques.
    Les calculs d'émission
     

    Le Laboratoire réalise les inventaires d'émission suivants :

    • les émissions des avions : en prenant en compte la base de données de l'OACI (Organisation de l'aviation civile internationale) les émissions des avions sont établies en prenant en compte un cycle standard d'approches/décollages. Les émissions des moteurs auxiliaires APU (Auxiliary Power Unit) sont aussi prises en compte ;

    • les émissions du transport routier induit (passagers, salariés des plates-formes, logistique fret, engins de service, etc.). Différents modèles de calcul sont utilisés afin de déterminer les émissions engendrées par ces sources mobiles ;
    • les émissions provenant de sources fixes : centrales thermiques.

     

    • Mesures de préventions pour la réduction et la réparation des rejets dans l’air

    En 2011 et 2012, Aéroports de Paris a participé aux travaux portant sur la révision du Plan de protection de l’atmosphère (PPA) de l’agglomération parisienne.

    Ce document, établi sur la base du plan régional pour la qualité de l’air, définit des mesures pour l’amélioration de la qualité de l’air francilien. Aéroports de Paris et les acteurs de l’aérien s’engagent autour d’actions volontaires dans ce cadre.

    Par ailleurs, conformément à l’article 75 de la loi Grenelle 2, Aéroports de Paris a rédigé un bilan de ses émissions de gaz à effet de serre et met en œuvre des actions de limitation de ses émissions directes et en partenariat pour les émissions indirectes.

    Enfin, Aéroports de Paris a soutenu l’élaboration de l’arrêté du 27 juillet 2012 relatif à l’utilisation des moteurs auxiliaires de puissance (APU) sur les plates-formes parisiennes.