Surveillance, mesures et contrôles
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Monitorage de l'air ambiant
C'est dans ce domaine de l'air ambiant que les premières stations de monitorage environnemental ont été installées, dès 1975.
La surveillance porte sur les oxydes d'azote, les particules et l'ozone.
Cette surveillance montre sur la longue période que si la qualité de l'air à Paris-Orly est comparable à celle de Paris, à Paris-Charles de Gaulle la situation est toujours bien meilleure. On démontre ainsi l'effet important de l'urbanisation autour des aéroports, forte à Paris-Orly et plus faible à Paris-Charles de Gaulle : la pollution observée est pour l'essentiel importée. Le dépassement de seuils d'alerte dépend essentiellement des conditions météorologiques.
D'autres composés retiennent aujourd'hui l'attention comme les composés organiques volatils (COV) ou les nanoparticules.
Par ailleurs, on apprécie bien aujourd'hui la variabilité spatiale de la qualité de l'air : certains sites confinés, dans les parkings parisiens par exemple, présentent des niveaux de pollution très différents de ce qui est mesuré en moyenne.
Du point de vue épidémiologique, l'échelle microlocale est certainement plus importante que l'échelle méso.
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Publication du Laboratoire à l'occasion du congrès Atmos'fAir 2015
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